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    LE NECESSAIRE Aldebert

     

    J’aurais pu te commander, comme tous les enfants,
    Des jouets par millier comme on fait tous les ans.
    Une épée, une raquette, une console,
    Une BD, une tablette, des bricoles.

    J’aurais pu t’écrire en proses, comme font les gamins,
    Et attendre que repose, au pied du sapin.
    Des poignées, attendues, de cadeaux,
    Des paquets, beaucoup plus, qu’il n’en faut.

    Si le bonheur appartient à qui fait des heureux,
    Si cette année, tiens, moi, je ne gardais que:
    Le nécessaire, un coup de cœur,
    Des choses à faire, à l'intérieur,
    Le nécessaire, beaucoup de bonheur,
    Un petit frère, une petite sœur,
    Et c'est tout!
    Toi, moi, nous!

     

    Le nez collé aux vitrines des grands magasins.

    Fééries de chimères qui défilent,
    La magie des lumières de la ville.

    J'aurais pu croire au dernier mirage en vogue,
    Chercher l'ivoire dans les pages d'un catalogue.
    Mais l'âge d'or, la tendresse, la chaleur,
    Les trésors, les richesses, sont ailleurs.

    Si le bonheur appartient à qui fait des heureux,
    Si cette année, tiens, moi, je ne gardais que:
    Le nécessaire, un coup de coeur,
    Des choses à faire, à l'intérieur,
    Le nécessaire, beaucoup de bonheur,
    Un petit frère, une petite soeur,
    Et c'est tout!

    Cette lettre, c'est celle des enfants du monde,
    Qui prétendent à l'essentiel.
    Peut être que pour Noël on va nous répondre,
    Elle se veut universelle.

    Le nécessaire, un coup de coeur,
    Des choses à faire, à l'intérieur,
    Le nécessaire, beaucoup de bonheur,
    Un petit frère, une petite soeur, ( x3 la dernière) Et c'est tout!...

      chanson

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  • les paroles :

     

    En sortant de l'école
    nous avons rencontré
    un grand chemin de fer
    qui nous a emmenés
    tout autour de la terre
    dans un wagon doré.
    Tout autour de la terre
    nous avons rencontré
    la mer qui se promenait
    avec tous ses coquillages
    ses îles parfumées
    et puis ses beaux naufrages
    et ses saumons fumés.
    Au-dessus de la mer
    nous avons rencontré
    la lune et les étoiles
    sur un bateau à voiles
    partant pour le Japon
    et les trois mousquetaires des cinq doigts de la main
    tournant la manivelle d'un petit sous-marin
    plongeant au fond des mers
    pour chercher des oursins.
    Revenant sur la terre
    nous avons rencontré
    sur la voie de chemin de fer
    une maison qui fuyait
    fuyait tout autour de la terre
    fuyait tout autour de la mer
    fuyait devant l'hiver
    qui voulait l'attraper.
    Mais nous sur notre chemin de fer
    on s'est mis à rouler
    rouler derrière l'hiver
    et on l'a écrasé
    et la maison s'est arrêtée
    et le printemps nous a salués.
    C'était lui le garde-barrière
    et il nous a bien remerciés
    et toutes les fleurs de toute la terre
    soudain se sont mises à pousser
    pousser à tort et à travers
    sur la voie de chemin de fer
    qui ne voulait plus avancer
    de peur de les abîmer.
    Alors on est revenu à pied
    à pied tout autour de la terre
    à pied tout autour de la mer
    tout autour du soleil
    de la lune et des étoiles
    A pied à cheval en voiture et en bateau à voiles.

     

     

    et le lien pour la vidéo de San Sanverino. Tu peux t'entraîner à taper le rythme et la mesure.

    chanson de San Sanverino


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